Mais on devient pas chef parce qu’on le mérite, andouille ! On devient chef par un concours de circonstances… et on le mérite après ! Il m’a peut-être fallu dix ans, pour le mériter, mon grade, moi ! Si c’est pas vingt ! Tous les jours, j’ai travaillé pour pas nager dans mon uniforme ! Il y a pas trente-six solutions, Arturus : fais semblant. Fais semblant d’être Dux, fais semblant de mériter ta place, fais semblant d’être un grand chef de guerre. Si tu fais bien semblant, un jour, tu verras, t’auras plus besoin.
— Cæsar à Arturus. (Dux Bellorum) |
Cæsar Imperator, dit simplement Cæsar est l'empereur romain pendant l'enfance et l'adolescence d'Arthur.
Description[]
Physique[]
- Si l'on sait qu'il a été un militaire puissant, Cæsar apparaît diminué dans le Livre VI, où il est âgé et apparemment incapable de sortir du palais impérial, voire de se déplacer jusqu'aux toilettes seul. Il avoue lui-même passer ses journées au lit à manger de la compote[1], ne portant plus du tout son uniforme militaire au profit de chemises de nuit.
- Il semble en très mauvaise santé, car d'après sa servante, une seule sortie pourrait lui coûter la vie[2].
Personnalité[]
- D'après Sallustius, Cæsar a toujours été « un excentrique[3] » et bien qu'il ne paraisse plus en public et soit désormais appelé « Votre Tranquilité » par ses serviteurs, il a conservé son emprise sur le gouvernement et le peuple qui craignent toujours son autorité, peu étant au courant que c'est en fait Sallustius qui tire désormais les ficelles. Cæsar est d'ailleurs lui-même conscient de n'être désormais plus qu'une marionnette, ce qui justifie son aigreur[2].
- Le mode de vie lent et ennuyeux qu'il mène désormais le prévient « des crises de nerfs »[1], mais il s'avère tout de même assez critique, parfois même défaitiste, jugeant un peu vite que ses propres écrits militaires sont « que de la connerie ». Il se prend vite d'affection pour Arturus, lui dispensant des conseils sur la vie de chef d'état alors même que celui-ci n'est que Centurion, semblant se retrouver en lui et vouloir lui éviter ses propres erreurs. L'arrivée d'Arthur déclenche par ailleurs chez lui un élan d'émancipation et des caprices parfois enfantins.
Histoire[]
Passé[]
- Devenu chef « par un concours de circonstances » il admet lui-même que pendant les premières décennies de sa prise de pouvoir, il ne méritait pas son titre, devant travailler tous les jours pour ne pas « nager dans son uniforme[4] » jusqu'à ce qu'il n'ait plus besoin de faire semblant d'être chef.
- Cæsar a été un chef de guerre respecté, menant de grandes légions et étendant l'Empire romain. On sait également qu'il a écrit des ouvrages de tactique militaire qu'Arthur a lus dans leur intégralité, mais que ces livres sont en partie copiés sur les écrits de Sun Tzu[1].
Ah là là, ça me paraît bien loin, tout ça… À l’époque, quand je levais le doigt, il y avait quinze mille soldats qui gueulaient « Imperator ! ». Maintenant, quand je lève le doigt, c’est pour qu’on m’emmène pisser… Les héros, ça vieillit mal.
— Cæsar à Arturus (Arturi Inquisitio) |
- À une date et d'une façon encore inconnues, il obtient la Bague de Contrôle des Lames qui lui permet de bloquer puis de diriger les lames comme il le souhaite[2].
- Il raconte dans Lacrimosa une journée qu'il a vécue avant le début du Livre VI. Un petit garçon venu visiter le palais portait un paquet que l'enfant avait amené à l'attention « du Général », Cæsar lui a donc montré son uniforme et fait visiter différentes salles afin d'obtenir le paquet, qui contenait des meringues. Ils les ont mangés ensemble sur la terrasse en silence. Cette journée est un de ses meilleurs souvenirs. Ce souvenir est la cause de son suicide.
Livre VI[]
- À compléter
Relations[]
Arturus[]
- À compléter
Lucius Sillius Sallustius[]
- À compléter
Helvia[]
- Sa servante principale, Cæsar est rarement vu sans elle à côté de son lit. Elle le materne beaucoup, voire un peu trop, ce qui semble l'agacer.
Anecdotes[]
- Quelques indices existent dans la série sur la véritable identité historique de Cæsar, mais aussi beaucoup de contradictions. Si Arthur déclare lui-même avoir rencontré tous les empereurs romains depuis Valentinien III quand il était enfant[5], il n'est plus jamais fait mention de ce détail par la suite. Quoiqu'il en soit, le premier empereur directement vu à l'écran est Cæsar Imperator, rencontré par Arthur alors âgé d'une vingtaine d'années, qui ne correspond pas de par son grand âge à Valentinien III, mort à trente-cinq ans. Si l'on cherche potentiellement parmi les successeurs de ce dernier, Cæsar ne correspond à aucune figure historique durant la période historique donnée, tant par son âge avancé, sa longévité, son glorieux passé militaire ou encore les ouvrages de stratégies militaires qu'il laisse derrière lui. Tout laisse donc supposer qu'il s'agit d'un empereur fictif, mélangeant plusieurs caractéristiques de personnalités historiques (tel que le suicide de Néron, les écrits de Jules César ou encore la longévité d'Auguste etc...). Cet immense expérience de la vie en fait le mentor idéal pour le jeune Arturus.
Apparitions[]
- Livre VI (5 épisodes)