Le canon de la série s'étant construit progressivement après la saison I, le caractère de certain personnage n'est pas encore fixé, et la nature des relations a pu évoluer au fil des épisodes. Ne sont pas non plus pris en compte les épisodes pilotes, ni le court-métrage d'origine Dies Irae. Enfin, le spectateur est tenu de faire abstraction du fait que les acteurs, plus ou moins grimés, ne semblent pas toujours âgés de quinze ans de moins dans la saison VI.
On peut distinguer deux catégories:
Légères[]
Etablissement du Canon dans le livre I[]
Le frère de Karadoc, Kadoc, semble avoir été introduit deux fois dans la série. Sa personnalité est aussi assez différente entre ces deux premières apparitions. La première fois, il était bien plus volubile, capable de construire des phases complètes et intelligibles, quoique dépourvues de sens, un peu sur le modèle de Perceval. A sa seconde apparition, où il joue au jeu du caillou, il s'exprime sur un registre plus simpliste. Arthur, qui l'avait rencontré en premier, ne semble pourtant rien remarquer. A noter que Kadoc ne fera plus jamais de longues phrases complètes après sa première apparition, se limitant à quelques bribes de mots par instants.
Karadoc souhaite se baigner en préparation d'un rendez-vous galant dans l'épisode le Tourment du Livre I. Non seulement on sait combien le personnage tient les bains en horreur, compte tenu de la difficulté qu'aura Mevanwi à lui en faire prendre par la suite, mais on voit difficilement pour quelle femme il accepterait un tel effort. En effet, il s'agit clairement d'une personne inconnue dans la série, car il était déjà marié avec Mevanwi depuis 15 ans à ce moment. Mais même s'il s'agissait d'une possible maîtresse; on découvrira aussi que Karadoc fait montre d'une faible libido, acceptant de ne faire que le minimum syndical pour la procréation, ce qui laisse peu d'espace à des appétits charnels en dehors du lit conjugual. Reste l'hypothèse d'un coup de foudre qui lui ait temporairement tourné la tête, mais le fait demeure que son comportement n'était pas très cohérent avec son caractère tel qu'il sera établi ultérieurement.
Générales[]
Lors d'une coupe de cheveux ratée, Caiüs demande à Arthur si son enchanteur sait faire pousser les cheveux, ce à quoi le roi répond par la négative. Pourtant, on verra plus tard que Merlin peut jeter des sorts de pousse accélérée, dont le Répurgateur a manifestement été victime. A force de sous-estimer son enchanteur, Arthur oublie de temps en temps les quelques tours qu'il maîtrise quand même. Néanmoins, il faut bien admettre que faire confiance à Merlin pour jeter un sort réussi relève toujours de la gageure, vu l'incompétence générale du personnage.
Angharad semble avoir mystérieusement disparu dans le livre V. Son retour en accompagnement de la reine à Kaamelott (en tant que partie du "lot") était pourtant clairement mentionné dans l'épisode "le Sauvetage", à la grande déception d'Arthur. Elle ne reprendra pourtant jamais son poste de gouvernante, et plus personne n'évoquera son nom par la suite. On sait que dans la réalité, l'actrice Vanessa Guedj qui jouait son rôle a quitté la série à la fin du livre IV.
Le baptême de Perceval semble un peu sortir de nulle part. Contrairement au roi Calogrenant, il n'a jamais été mentionné qu'il était païen auparavant, et la question de sa religion n'avait jamais soulevé d'enjeu. Surtout, la conversion au christianisme devrait être un préalable minimal à un adoubement, même sous une "forme archaïque" du Vème siècle. On peut noter que lorsque le père Blaise commence en vitesse la cérémonie de rattrapage pour Perceval, il prononce "In nomine Patris, et Filii, etc...", ce qui l'apparente à un rite chrétien. Aussi bâclé que le sacrement pût être, le prêtre aurait pour le moins dû insister pour obtenir la conversion du gallois à ce moment. En coulisse, on sait qu'Astier avait prévu de marier Perceval à Angharad dans le script original, mais à cause du retard de l'actrice Vanessa Guedj, il a décidé d'improviser cette scène de conversion au dernier moment.
Dans le livre V, toute une portion de l'intrigue tourne autour de la succession en l'absence d'héritier mâle, obligeant à engager un jurisconsulte pour fouiller les archives afin de trouver une loi sur le sujet. Pourtant, lors d'un précédent épisode, après qu'Arthur ait remis l'épée dans le rocher, Guenièvre avait montré qu'elle connaissait parfaitement cette loi, en expliquant à Arthur que la reine avait la charge de désigner un régent mâle en l'absence de roi. Il semble que personne ne se soit donné la peine de l'interroger, ni qu'elle ait eu l'idée de se manifester au cours de leurs recherches (cela peut toutefois être pris comme un gag sur la totale absence de considération des autres personnages envers la reine).
Léodagan prétend ne convoiter en aucune façon le trône de Logres, se satisfaisant de son rôle de ministre de la Défense et beau-père du roi, affirmant même que c'est un statut plus enviable puisqu'il peut se défausser sur le roi en cas de problème. Cependant, dès que l'occasion se présente au moment de désigner un régent en remplacement d'Arthur, il se montre tout de suite bien plus avide de pouvoir, et n'hésite pas à laisser planer des menaces contre sa propre fille pour qu'elle le choisisse. On peut toutefois justifier cela comme une forme de dissonance cognitive: tant que la condition pour accéder au pouvoir était de retirer Excalibur, Léodagan se doutait bien n'avoir aucune chance de réussite (échouant d'ailleurs comme les autres au rocher), et se consolait comme il pouvait en mettant en exergue les mauvais côtés du pouvoir. Toutefois, dès qu'une occasion concrète s'est présentée, il n'a pas hésité à la saisir. De manière générale, Léodagan a une personnalité assez changeante, pouvant se montrer tout autant colérique que débonnaire suivant son humeur du moment.
Flagrantes[]
Arthur dit ne jamais avoir couché avec deux femmes simultanément, cette pratique le répugnant au point de lui faire perdre le sommeil par le simple fait d'en avoir plusieurs à ses côtés au lit. Pourtant, deux de ses maitresses sont des jumelles, Aziliz et Tumet, avec lesquelles on le voit même plusieurs fois dormir dans le même lit. Par ailleurs, il ne rechigne pas à dormir avec sa femme et ses maitresses toutes ensembles s'il est assez fatigué. Le clou est enfoncé lorsque Guenièvre, enquêtant sur la prétendue abstinence de son mari avant de partir en campagne, les surprend tous les trois visiblement essoufflés, ce qui, sauf à croire naïvement la justification d'Arthur qui prétendait simplement avoir déplacé le lit, signifie clairement qu'ils étaient en train de faire une partie à trois.
Dans la saison VI, il est clairement laissé entendre que le refus d'Arthur de coucher avec Guenièvre tiendrait moins à sa répulsion envers elle qu'à sa fidélité envers Aconia Minor qui lui a interdit de consommer son mariage. Cependant, lors de l'échange d'épouses, Arthur a clairement des rapports avec Mevanwi lors de leur "nuit de noces", au grand dam de la Dame du lac, toujours en retard. Même si Arthur plus tard acceptera l'annulation de l'échange sur la demande de Karadoc, cela ne change rien à la portée de l'acte sur le moment.
Lors d'un combat de "chiens", le tavernier organise l'affrontement d'un furet contre un chinchilla. Or, cette espèce est originaire de la Cordillère des Andes, région d'Amérique du Sud encore loin d'avoir été découverte à l'époque de la série.
Faux-raccord[]
Michel et Michel, de la série Faux raccords sur Allociné, ont compilé une série de faux raccords sur plusieurs livres. Si la plupart relève d'erreurs de montages ou de mauvaise transition entre les plans, certains sont en effet assez critiquables. On peut noter le figurant en premier plan qui passe deux fois derrière Merlin à Rome, le plan de la foule qui acclame Arthur recyclée quatre fois, et surtout, le fameux ventilateur qui crée le flottement des habits d'Arthur décidé à reprendre le combat, sur le dernier plan de la saison VI, effectivement très mal caché à droite.
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