Wiki Kaamelott Officiel
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C'est affreux ! Nous allons tous mourir ! [...] Une créature du démon assiège le château !
— Bohort, paniqué par la présence d'un mort-vivant qui arrive vers Kaamelott

L'Armée Du Nécromant est le tome 1 des bandes dessinées. Les premières pages sont consultables sur le site des éditeurs.

Dédicace[]

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À Jeanne.
— Alexandre Astier, p. 2
45
À Leen.
— Steven Dupré, p. 2

Résumé complet[]

Le tome s’ouvre sur la forêt bordant le Château de Kaamelott, où un mort-vivant peu fringant avance tant bien que mal. Il rentre dans un arbre, puis trébuche sur une racine, mais se relève et continue d’avancer. À Kaamelott, le sonneur Kay souffle dans la corne, et Bohort arrive en courant. On lui apprend alors qu’un nouveau mort arrive en direction de la forteresse. Paniqué, Bohort appelle Grüdü, préposé aux morts-vivants, et dérange Léodagan. Le garde du corps y met énormément de mauvaise volonté, mais donne finalement un coup de masse dans la créature, dont la tête vole, mais continue à grogner sur l’herbe un peu plus loin.
Le soir même, Léodagan, Séli, Guenièvre et Bohort sont à table et le Roi de Carmélide essaie de pousser Bohort à manger, mais celui-ci annonce avoir l’appétit complètement coupé par cette histoire de morts-vivants. Séli minimise : il n’en arrive qu’un par jour, peu de risques de se faire exterminer. Juste à ce moment, les trompettes résonnent dehors, car c’est cette fois une quinzaine de corps qui s’avancent. Un peu dépassés, les Chevaliers se réunissent en bas pour aviser de la marche à suivre : la plupart veulent aller se coucher. Des coups se font entendre contre la Grande Porte. Heureusement, ce n’est que le Roi Arthur qui demande à rentrer.
Attablé avec les autres, Arthur est mis au courant de la situation : depuis une semaine, il arrive des cadavres vivants aux portes du Château, et ceux-ci attaquent également les paysans sur leurs terres.
Le lendemain, le Roi et Bohort se rendent sur les terres de Guethenoc pour l’interroger. Celui-ci explique avoir frappé un zombie et avoir depuis une sorte d’eczéma sur la main. D’après les dires du paysan, les créatures suivent la rivière et arrivent sur leurs terres, où prennent par la forêt et se retrouvent à Kaamelott. Arthur conclut qu’elles doivent venir de la montagne.
Il explique ça à une réunion de la Table Ronde, où les Chevaliers débattent de la conduite à tenir. Léodagan et Galessin sont d’avis de ne rien faire, mais le Roi est catégorique : Lancelot, Bohort et lui partent en mission. Le soir-même, le Roi est au lit avec sa femme qui se plaint de le voir déjà repartir et, excédé, sort uriner depuis le haut des remparts, où la Dame du Lac le surprend. Elle vient le féliciter de partir en mission contre le mal, et lui remet un médaillon de chaleur. Lorsqu’on en casse la chaîne, un cercle de chaleur de quinze pieds de rayon se forme pendant deux ou trois secondes, un délai qui le rend assez peu utile aux yeux d’Arthur, qui le prend quand même.
Le lendemain maintenant, les Chevaliers partent. Ils ont également emmené le Père Blaise, car il paraît que les prêtres ont des pouvoirs contre les morts-vivants. Cet on-dit est vite démonté par l’irruption d’une morte, contre laquelle la croix du Père Blaise n’est pas efficace. C’est finalement Lancelot qui se charge de la décapiter.
Perceval et Karadoc, restés au Château, embêtent pendant ce temps Merlin dans son laboratoire, car ils voulaient accompagner les autres.
Dans la forêt, le groupe arrive devant un tunnel et doit choisir de le contourner ou de passer dedans pour raccourcir le trajet. Mais il est de notoriété publique qu’une créature habite dedans, Bohort est donc très réticent. Cependant, Arthur s’y engouffre sans hésiter, il leur faut donc le suivre en silence et sans lumière… Bohort est cependant incapable de ne pas allumer une torche, et la fait tomber près de la bête endormie, l’éclairant et manquant de lui brûler les moustaches. Il éteint vite la flamme avec sa gourde pour éviter de la réveiller. Ressortis finalement sains et saufs du tunnel, les Chevaliers croisent un nouveau mort-vivant, contre qui les prières du Père Blaise sont toujours inefficaces.
Pendant que Lancelot se bat, on retrouve Perceval et Karadoc, qui ont convaincu Merlin de les accompagner, alors qu’ils contournent pour leur part le tunnel. Lancelot finit par désarmer et tuer le mort, qui était un adversaire plus tenace que les précédents et le groupe s’arrête pour la nuit. Près du feu, ils sont à nouveau attaqués par deux morts en armure. Pas très loin de là, Perceval et Karadoc sont aussi près de leur feu, et entendent les bruits des combats au loin. Pourtant, ils ne se lèvent pas, jugeant qu’il doit s’agir d’un mirage. Face aux morts-vivants, le Roi, Léodagan et Lancelot se démènent pendant que le Père Blaise agite sa croix sans résultat. Arrivant finalement à bout des assaillants, le groupe doit désormais évoluer sans feu et dans le silence complet.
Ils commencent leur ascension des montagnes et progressent difficilement dans le blizzard. Bohort peinant, Léodagan propose d’utiliser le médaillon d’Arthur, mais celui-ci veut le garder « en cas de coup dur », car l'effet ne dure que quelques secondes. En entendant ça, Léodagan renonce et fait demi-tour, emmenant Bohort qui est incapable de continuer plus loin. Ce-dernier peine à le suivre et Léodagan est obligé de se retourner pour l’attendre : Bohort, terrifié, voit alors tout un groupe de morts-vivants armés arriver derrière son compagnon et s’évanouit. Plus haut dans la montagne, Lancelot entend les coups d’épée de Léodagan et le groupe fait demi-tour pour aller l’aider. Perceval et Karadoc font aussi irruption et Merlin, placé en hauteur sur un rocher, tente d’intimider les assaillants en mimant une incantation. Les morts prennent leurs jambes à leur cou, laissant penser qu’il a réussi son coup, ou que les prières du Père Blaise marchent enfin, mais c’est finalement une avalanche qui descend droit sur eux.
Par chance, le médaillon d’Arthur les sauve en fondant la neige dans un rayon de quinze pieds. Les rescapés exhortent le prêtre à prier, persuadés qu’il n’a pas suffisamment « rechargé ses pouvoirs ».
Ils continuent finalement leur ascension et, presque arrivés au sommet, se cachent au bord d’une route enneigée où ils peuvent voir des morts-vivants en armure descendre, certains portant des bois de rennes sur des traineaux tirés par des chiens-squelettes. Les gardes semblant suivre les traîneaux qui partent, Arthur décide de lancer l’assaut contre la forteresse au sommet. Les Chevaliers y pénètrent par la porte en bois, vite repérés par des chiens en cage qui aboient et ameutent d’autres gardes de gabarits plus imposants, contre lesquels la bataille s’annonce ardue : mais la croix du Père Blaise se met soudain à briller, projetant un faisceau de lumière directement sur les ennemis, qui les désintègre. La croix se désintègre cependant aussi.
Tandis que le Père Blaise se réjouit, le véritable ennemi se révèle : le Nécromant, qui porte un crâne de renne aux bois énormes sur la tête. Il semble surpris de les voir. Il reconnaît vite le Roi Arthur grâce à Excalibur, et le menace aussitôt : son armée va bientôt s’abattre sur Kaamelott ! Mais le Roi est déjà au courant et le Nécromant se rend compte que la moitié de ses sbires est déjà descendue, un par un, jusqu’au Château d’Arthur, contrairement au plan qui était de les envoyer tous en même temps. Pendant qu’il passe un savon à son conseiller, qui a fait la bourde, les Chevaliers n’osent pas attaquer tout de suite, et se retrouvent à devoir finalement combattre deux mille morts-vivants. Contraints à fuir, ils tentent de s’échapper par la porte, désormais fermée, puis suivent Perceval qui les mène droit sur une chimère squelettique. Finalement, ils passent par les toits, mais un cagibi s’effondre sous leur poids, et ils en ressortent sur des luges en bois, dévalant la pente à toute allure en rentrant dans les morts.
Certains des zombis arrivent cependant à les suivre via le même moyen de locomotion, et ils tentent donc de se battre tout en glissant, ce qui s’avère compliqué. Bohort, incapable de dégainer son épée, car il est emmêlé dans une corde, finit cependant par sauver Perceval de la chimère lancée à ses trousses en jetant la corde dessus. Un autre ennemi est aussi mis en déroute grâce au feu et ces deux assaillants les dépassent, lancés à toute allure, pour arriver dans le tunnel où la terrible bête du début est toujours endormie. Arthur, voyant cela, ordonne à tout le monde d’attraper des pierres avant qu’ils ne s’y engouffrent eux-aussi et les Chevaliers les lancent de toutes leurs forces sur l’animal pour le réveiller à leur passage. Leurs poursuivants sont alors attaqués, ne leur laissant plus que l’ennemi en feu et la Chimère à combattre hors du tunnel. Mais le Nécromant, à leur suite, est aussi dévoré par la bête et une lumière rouge sort du gouffre, tandis que les sbires tombent à nouveau morts, sous les cris enthousiastes des Chevaliers.
De retour à la Table Ronde, ils font le récit de leur aventure à Calogrenant et Galessin, qui sont finalement plus étonnés de voir Perceval assis à table avec un trophée sur la tête : les énormes bois que portaient le Nécromant.

Anecdotes[]

  • Alexandre Astier regrette un peu que l'unité de temps ne soit pas mieux maîtrisée dans ce tome, car l'action lui semble très rapide. Il a donc essayé de freiner davantage l'action dans les suivants.[1]

Références[]

Navigation[]

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