Perceval : "Les Chevaliers de la Table Ronde" ? — Perceval et Léodagan à l'annonce de la construction de la Table Ronde |
La Table De Breccan est l'épisode 3 du Livre I. Il fut diffusé en France pour la première fois le 29 janvier 2005 à 18h45[1].
Synopsis[]
- Ça y est, la Table Ronde, le premier pas en avant vers le Graal, est construite. Arthur la voyait plutôt en pierre, seulement l'artisan Breccan lui explique qu'avec l'escalier en colimaçon…
Résumé[]
- Arthur, Léodagan et Perceval s'apprêtent à voir la Table Ronde pour la première fois. Léodagan s'interroge sur la raison de cette commande, et Arthur explique qu'il veut une table ronde pour pouvoir y réunir les chevaliers de Bretagne, et que cette table leur donnera d'ailleurs leur nom : « les Chevaliers de la Table Ronde ». Léodagan se réjouit donc qu'il s'agisse d'une table, et pas d'un buffet.
- Face à la table, Arthur se trouve un peu déçu car elle est en bois et couverte de cuir, et qu'il imaginait plutôt de la pierre. L'artisan, Breccan, lui réexplique que c'était impossible car il est incapable de monter la pierre par l'escalier du château, et lui assure avoir produit une table de qualité quand même. On peut même danser dessus, d'après lui. Malgré tout, il met en garde : il faut faire attention en mangeant dessus, car le cuir - bien qu'imperméabilisé - peut être facilement tâché. Arthur le rassure : cette table n'est prévue ni pour la danse, ni pour les repas.
- Père Blaise est ravi de la hauteur de la table, parfaite pour y écrire. Mais Arthur lui indique que sa place est au pupitre plus loin, et que personne n'écrira sur la Table Ronde. Breccan se questionne alors sur l'utilité de la table, et Bohort lui explique qu'Arthur a eu une vision et que la Dame du Lac lui a demandé de construire cette table pour la quête du Graal. Dès lors, Breccan demande à ajouter sa signature sur son œuvre, afin de faire sa publicité auprès des seigneurs qui vont s'y asseoir. Réticent, Arthur finit par accepter.
- Alors que l'artisan essaie de lui vendre d'autres éléments de mobiliers, Arthur est dérangé par l'apparition de la Dame du Lac, qui s'émerveille devant l'objet. Arthur lui demande ce qu'elle en pense, ce qui crée une confusion car Breccan ne peut pas la voir ni l'entendre et pense donc que le roi s'adresse à lui. La Dame du Lac émet aussi une réserve sur les matériaux, parce qu'elle avait aussi pensé à de la pierre. Breccan réitère son explication et précise que de toute façon il n'a plus de dolmens, ayant déjà tout livré à Winchester.
- Finalement, seuls Arthur et la Dame du Lac demeurent à la table et prévoient le début de la quête du Graal. La Dame du Lac se réjouit des événements à venir, Arthur s'inquiète d'expliquer la quête aux autres Chevaliers mais il est temps pour elle de repartir, et elle le met une dernière fois en garde contre le côté salissant du cuir.
Anecdotes[]
- La présence d'Yvan Le Bolloc'h au casting de cet épisode est un clin d'œil à la série Caméra Café où celui-ci évoluait, série qui a précédé Kaamelott sur M6. C'est également un moyen de remercier Yvan Le Bolloc'h, qui avait repéré Dies Iræ au Festival d'humour de Meudon et présenté Alexandre Astier à la société de production Calt[2].
- D'après les scripts publiés du Livre I, lorsque Arthur décrit la Table Ronde, il disait à l'origine : « c'est une table autour de laquelle les Chevaliers de Bretagne se retrouveront pour unir leurs forces et leurs destinées. » Mais la phrase a été finalement simplifiée en « pour que les Chevaliers de Bretagne se réunissent autour. »[3]
- Le « colimaçon » n'apparaissait pas à l'origine dans la réplique de Breccan « je peux pas monter une pierre d’une toise et demie dans un escalier à colimaçon ! »[3]
- Breccan rajoute également la réplique « le cuir, ça traverse les âges, les frontières, les modes. » qui n'apparaissait pas dans le script.[3]
- Le « traitement à la graisse » du script est devenu un traitement « à l'huile de porc ».[3]
- L'échange entre Breccan et Arthur au sujet de la signature de l'artisan sur la table a été légèrement allongé au moment du tournage, modifiant un simple « j'en ai pour un quart d'heure » en « j'en ai pour... dix minutes. » puis, devant l'air peu convaincu d'Arthur, « ... Cinq minutes. »
- De même, l'échange après l'apparition de la Dame du Lac est rallongé aussi, la scène s'arrêtant à l'origine après que Breccan ait demandé « C'est à moi que vous parlez, là ? ».
Voir aussi[]
Références[]
- ↑ La Table de Breccan, Inathèque
- ↑ « Kaamelott : Yvan Le Bolloc'h raconte son épisode. H.S#4 - Retour sur la table de Breccan. », Capsul Pop, 26 décembre 2019 (vidéo)
- ↑ 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Kaamelott, Livre I, Texte intégral, épisodes 1 à 100, Alexandre Astier, éditions Télémaque, 2009.