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Perceval Relance De Quinze
Le Coup D'Épée
La Jupe De Calogrenant

00:02
Scène 1 : Tente de soins
Arthur montre à Merlin une blessure toute fraîche : un coup d'épée à la joue. Dehors, les combats font rage.

Merlin : Comment vous vous êtes fait ça ?
Arthur ironique : En me coupant un bout de fromage.
Merlin : Non, sérieusement ?
Arthur : Mais non mais comment vous voulez que je me fasse ça ? Je m'en suis pris une, c'est tout !
Merlin : C'est pas bien joli…
Arthur ironique : Je suis vraiment désolé. Ça vous dégoûte pas trop ?


Kaamelott

00:21
Scène 2 : Même lieu

Arthur : Allez, hop ! Vous m'enlevez ça vite fait et j'y retourne !
Merlin : Vite fait, vite fait… Déjà, il faut que je nettoie…
Arthur : Hein ? Comment ça ?
Merlin : Ben oui et puis après, il faudra peut-être recoudre…
Arthur : Mais qu'est-ce que vous me chantez ? Vous faites comme d'habitude ! Vous racontez vos conneries, là, vos jérémiades, vous invoquez le Dieu de ci, le Dieu de mi, ça se referme, tac et c'est fini ! Allez !
Merlin : Mais attendez, c'est les anciennes méthodes… On soigne plus comme ça, maintenant.
Arthur : Ah non ?
Merlin : Ah non ! Toutes ces vieilleries celtiques, ça vaut plus un radis. C'est des machins de péquenauds ! Place à la science !
Arthur : Mais qu'est-ce que ça change ?
Merlin : Ça n'a rien à voir. Maintenant, il y a des produits, des soins, il y a une période de convalescence… Là, vous allez rester au lit pendant cinq ou six jours, le temps que ça cicatrise.
Arthur agité : Au lit pendant cinq ou six jours ? Mais vous vous foutez de moi ? Dans trente secondes, je suis dehors ! Allez !
Merlin prépare un grosse piqûre.
Arthur : Qu'est-ce... Qu'est-ce que vous faites ?
Merlin : Je vais vous injecter un petit relaxant. Là, vous êtes un peu à cran. C'est normal, c'est le choc.
Arthur se saisit de la seringue et la plante dans le bras de Merlin.
Arthur : Ah oui bah ça faut se méfier avec les mecs à cran, ça…


01:10
Scène 3 : Même lieu

Arthur : Mais magnez-vous le train de me soigner, je vous dis que ça urge ! Les autres sont en train de se faire dérouiller !
Merlin comme ivre : Vous venez de m'inoculer une demi-bouteille de relaxant, comment voulez-vous que je me dépêche ?
Arthur : Vous voulez pas me balancer un sort à l'ancienne, juste pour cette fois ? On verra pour la prochaine fois, la science !
Merlin : Dans cet état-là, je balance rien du tout ! C'est beaucoup trop dangereux ! Et puis, c'est plus la mode, je vous ai dit. Maintenant, tout se calcule. D'abord, où est-ce que vous avez mal ?
Arthur : Je vais vous en coller une, vous le saurez, où vous aurez mal, vous !
Merlin : Il faut au moins que je désinfecte ! Une plaie ouverte, c'est un vrai nid à merde !
Arthur : Mais je demande pas mieux, c'est vous qui voulez pas refermer !
Merlin : Je veux bien refermer mais pas à la Magie ! Avec un fil tressé et une aiguille à matelas.
Arthur : J'ai pas le temps de faire de la broderie maintenant ! Je vous dis qu'on est en train de se prendre une peignée !
Merlin : Le plus rapide, c'est de désinfecter au gros sel.
Il se saisit d'une poignée de gros sel.
Arthur : Au gros sel ? Mais qu'est-ce que c'est que ces conneries ? Vous me prenez pour une épaule d'agneau ?
Merlin : C'est la science ! Par contre, vous vous inquiéterez pas, ça pique un peu.
Il applique le gros sel sur la plaie d'Arthur qui étouffe un cri de douleur. Il souffre atrocement.
Merlin : Ah oui, c'est désagréable, hein ?
Arthur : Mais enlevez-moi ça, espèce de taré !
Merlin : Ça a pas eu le temps de faire effet…
Arthur lui donne une gifle.
Arthur : Et ça, ça fait effet ? Enlevez-moi ça ou je vous coupe en deux !
Merlin : Si vous supportez pas le traitement, on va pas s'en sortir !


02:06
Scène 4 : Même lieu
Arthur n'a plus aucune trace de sa blessure, il est parfaitement guéri. Il éponge les dernières coulées de sang sur sa joue.

Arthur : Sans rire, avec un bon vieux sort à l'ancienne vous trouvez pas que c'est quand même plus simple ?
Merlin : C'est pas une question de simple ou pas simple, la Magie, ça fait ringard. C'est tout.
Arthur : Mais c'est un avantage considérable sur les autres, vous vous rendez pas compte ! On se fait couper les deux bras, on vient vous voir, cinq minutes après, on retourne se mettre sur la gueule. Mettez-vous à la place des ennemis, c'est désespérant.
Merlin : N'empêche qu'en société, quand vous dites que vous êtes Druide, vous passez pour un gros con de la campagne. C'est quand même un signe !
Arthur : Mais avec vos machins modernes, là, vous avez les boules de feu, aussi ? Les pluies de pierres ? Vous faites tomber la foudre ?
Merlin : Non. Mais il y a des trucs super… la posologie, par exemple. Il faut pas se planter dans les dosages sinon il y a des effets secondaires… C'est ultra-précis ! Des fois, il y a des malades qui se font soigner pour un tout petit truc, et bah ils meurent quand même à cause de la posologie !
Arthur : Franchement, moi je serais vous, je me méfierais de la mode. Un truc où il faut rester une semaine au plumard à chaque fois qu'on se coupe, ça tiendra jamais la longueur !
Merlin : Vous croyez ?
Arthur : Mais non. Comment vous dites que ça s'appelle déjà ?
Merlin : La Médecine.
Arthur lève les yeux au ciel en souriant.
Arthur : Ah non mais qu'est-ce qu'ils vont pas chercher…


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03:03
Scène 5 : Même lieu
Perceval se fait examiner par Merlin. Il présente une profonde entaille au front.

Merlin : Comment vous vous êtes fait ça ?
Perceval : En me coupant un bout de fromage.
Merlin : Non, sérieusement…
Perceval : J'étais en pause, je cassais une graine, et tac ! Le couteau qui ripe. J'ai jamais de bol en campagne, moi. Déjà, l'autre fois, avec les Vikings…
L'écran devient noir.
Perceval (voix off) : Une salope d'abeille qui vient me piquer juste à côté de l'œil !


FIN
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