Séli: Non mais n'exagérez pas, non plus, je vous demande quand même pas de manger des briques ! Léodagan : Sans vouloir la ramener, la seule différence concrète avec des briques, c'est que vous appelez ça des tartes hein ! — Léodagan et Séli, à table
Les Tartes Aux Myrtilles est le second épisode du Livre I. Il fut diffusé pour la première fois en France le 8 janvier 2005 à 18h45[1].
Alors que le repas touche à sa fin, Séli annonce qu'elle a fait elle-même une tarte. D'abord curieux, Arthur, Léodagan et Guenièvre parviennent tous à la même conclusion : la tarte est incontestablement ratée.
Résumé détaillé[]
Alors qu'Arthur et Léodagan s'apprêtent à sortir de table, Séli les arrête, voulant qu'ils restent pour le dessert. Les deux hommes se rassoient, contrariés.
Une servante apporte une tarte de myrtille. Léodagan et Arthur sont d'abord réticents à la manger, ce qui énerve Séli, car c'est elle qui l'a faite. Impatiente, elle demande l'avis général. Il n'est pas fructueux : Guenièvre pense que la pâte est sèche, Léodagan a du mal à mâcher et Arthur confirme que ce n'est pas bon.
Séli dévoile alors son rêve : faire des tartes pour ses petits-enfants. Le problème, c'est qu'elle n'en a pas, accusant Guenièvre et Arthur au passage. Elle parle ensuite du patrimoine, qui selon elle correspond aux tartes et à la pêche. Léodagan, agacé, ne souhaite pas emmener des petits-enfants imaginaires à la pêche, sous prétexte que sa femme leur fait des tartes. Arthur et Guenièvre réagissent : le roi de Bretagne est indigné qu'une tarte si mauvaise puisse être du patrimoine tandis que sa femme dit qu'elle ne laisserait pas manger ces tartes à ses futurs enfants. Séli réplique tout de suite : "Oui bah vous, occupez-vous de les faire, ce sera déjà pas mal !".
Séli veut s'entraîner à faire des tartes en les faisant manger chaque jour à son mari, sa fille et son gendre. Léodagan et Arthur, refusant de servir de cobaye pour manger des tartes hideuses, s'indignent. Séli se veut rassurante en leur disant qu'elle va varier les fruits. Arthur conseille de varier également la pâte. Séli, agacée, compare ses tartes avec des briques en soulignant les différences. Léodagan, lui, réplique que la seule différence entre ses tartes et des briques, c'est que sa femme appelle ça des tartes.
Alors que Guenièvre propose de remplacer les tartes par de la confiture, Arthur est d'accord : il explique que les enfants pourraient ainsi manger ça sans mal, contrairement aux tartes.
Après le repas terminé tant bien que mal, Séli leur propose de prendre un bout de tarte à manger plus tard. Léodagan fait allusion à la dureté de la tarte en disant qu'elle pourrait servir à colmater des fissures dans un muret. Séli ne réagit pas. Arthur lui dit que ce n'est qu'une blague, mais son beau-père le disait un peu sérieusement.
Anecdotes[]
D'après les scripts publiés du Livre I, la réplique de Léodagan était à l'origine : « et puis pour attaquer ça, il faudra qu'ils attendent d'avoir perdu les dents de lait ! » mais elle est finalement devenue « ah et puis attention, 'faut pas s'amuser à attaquer ça avec des dents de lait ! »[2]
L'idée de l'épisode viendrait des tentatives de tartes que Joëlle Sevilla fait dans la vie.[3]
