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Si je n’ai plus leur soutien, Ravenne centralisera toutes les décisions à la mort de Cæsar. Voilà, pour conserver un pouvoir exécutif romain, j’ai besoin de ces abrutis. C’est aussi simple que ça. Mais ça me coûte, par Minerve. Ça me coûte…
— Sallustius expliquant à son bras droit pourquoi il écoute les demandes des autres sénateurs. (Miles Ignotus)


Lucius Sillius Sallustius est un sénateur romain très influent, dont l'on dit qu'il prend ses ordres de Cæsar lui-même.

Description[]

Physique[]

Sallustius est un homme âgé aux cheveux grisonnants, le plus souvent habillé en sénateur, avec une toge claire et des sandales. Il a souvent le sourire, porte une moustache et a des yeux très foncés.

Personnalité[]

C'est un homme calculateur et malin, dont les plans l'ont conduit à prendre des décisions à la place même de l'Empereur. Il paraît le plus souvent sympathique et avenant, mais il peut aussi faire des crises de colère si l'on accède pas à ses désirs.

Évolution[]

Livre VI[]

Il apparait pour la première fois dans Miles Ignotus, où il est menacé par les autres sénateurs, qui sont agacés par la perte de certaines conquêtes romaines et en exigent une nouvelle, notamment celle de la Bretagne. Sallustius réfléchit avec son bras droit, Publius Servius Capito, qui lui somme de ne pas les écouter les sénateurs. Ils sont interrompus par l'arrivée de Lurco, qui leur parle de l'Épée des Rois censée accorder le pouvoir royal à quiconque la détient en Bretagne. Suite à cela, Sallustius intime à Capito de trouver un Breton afin d'en apprendre plus à ce sujet.
Peu après, son bras droit lui amène Arturus, un jeune soldat qui n'a aucun souvenir de son enfance en Bretagne. Dépité, Sallustius l'interroge quand même. Effectivement, Arturus se souvient d'avoir retiré l'Épée des Rois, il part du principe que tous les enfants le font, mais Sallustius demande s'il a vu d'autres enfants le faire. Ce n'est pas le cas. Faute d'informations, Sallustius décrète qu'il faut aller en Bretagne. Servius rechigne à l'idée, mais comme Sallustius n'a pas le temps, ce sera à lui d'y aller.
Dans Centurio, pendant que Servius est en Bretagne, Sallustius retrouve Arturus et continue à le questionner. Au fil de la conversation, Arturus admet qu'il pourrait bien être le seul à avoir retiré l'Épée, mais qu'il l'a replantée ensuite. Il se souvient également du nom de Merlin. Sallustius, satisfait, le laisse repartir. Pour sa part, il se rend auprès de Cæsar pour déjeuner. L'Imperator lui demande des nouvelles, Sallustius annonce donc qu'il travaille sur la Bretagne. Il évoque l'idée de changer de Dux Britanniæ, pour remplacer Macrinus par Arturus, qui est breton, et qui servirait de prête-nom.
Au Sénat, il fait part de ce plan aux autres sénateurs, qui ne sont toujours pas satisfaits. Sallustius insiste sur le fait que ce ne serait qu'un prête-nom, et Lurco s'apprête à lui apporter son soutien, mais Sallustius précise qu'Arturus n'a pas encore l'Épée. Tous sont réticents car ils ne veulent pas aller à l'encontre des désirs de Cæsar, qui tient beaucoup à la hiérarchie et n'approuverait certainement pas de mettre un simple soldat à la tête de la Bretagne. Ils ne souhaitent pas la récupérer via des manigances, mais par le combat. Sallustius, habituellement calme, s'énerve de se voir ainsi sermonné.
Il se rend à la caserne, où Arturus est en train d'être torturé, car il a frappé son supérieur, Glaucia. Son arrivée interrompt les coups de fouets, il nomme Arturus centurion et le fait libérer. Puis, Sallustius se rend chez Aconia. Sa servante, Drusilla, est toute retournée de cette visite impromptue d'un sénateur, mais il ne s'en formalise pas. Aconia arrive, congédiant sa servante. Le sénateur est là pour lui demander d'instruire Arturus, prétendant que sa promotion est une décision de l'Imperator. Il a besoin d'une femme instruite et discrète, car il ne peut pas envoyer Arturus dans une école officielle.
Finalement, il fait transmettre un message à Servius en Bretagne pour qu'il retrouve Merlin.
Servius rentré à Rome dans Præceptores, Sallustius et Servius reçoivent Glaucia et Procyon au palais impérial. Ils les autorisent à punir Manilius comme il le souhaite, mais lui interdisent toute manigance contre Arturus, prétendant toujours qu'il est le protégé de Cæsar.
Les sénateurs se réunissent à nouveau dans Arturi Inquisitio, tous opposés à suivre Sallustius et à supporter une nouvelle élévation d'Arturus au rang de Dux Bellorum. Sallustius perd finalement patience, assurant qu'il aura bientôt l'Épée des Rois, que cela leur donnera la Bretagne et justifiera son grade. Une bagarre éclate lorsqu'un sénateur demande où il va la trouver, et que Servius répond qu'il la trouvera « dans son cul ».
Très énervé, Sallustius sort du Sénat en demandant à Servius d'assassiner les quatre sénateurs. Servius rechigne à le faire, préférant qu'Arturus assassine un ennemi de la nation romaine pour justifier son grade et les apaiser. Finalement, Sallustius acquiesce, et Servius part chercher un ennemi à liquider.
Sallustius se rend à la villa Aconia pour voir son protégé. Il lui explique que les sénateurs ne veulent pas le promouvoir, donc Arturus va devoir accomplir un fait d'armes exceptionnel. La villa Aconia accueillera bientôt une fête avec un Chef Ostrogoth en visite officielle, où Arturus devra le liquider. Le centurion est très réticent, alors Sallustius lui laisse un temps pour réfléchir. Après un rendez-vous avec Cæsar, Arturus change cependant d'avis et fait irruption dans le bureau de Sallustius pour annoncer qu'il va réaliser la mission. La seule condition, c'est que Manilius soit libéré et gracié, ce que Sallustius accepte immédiatement.
Après le meurtre, dans Dux Bellorum, Sallustius et Servius retrouvent les autres sénateurs au sudatorium pour leur faire signer la montée en grade d'Arturus, comme convenu. Mais les sénateurs sont toujours réticents, arguant qu'il ne s'est pas distingué sur un champ de bataille. Lurco commence aussi à se rendre compte que Sallustius est la tête pensante de cette affaire. Menaçant, Sallustius les fait signer un à un.
Sallustius et Servius retrouvent encore les sénateurs au sudatorium. Sallustius souhaite leur faire signer une nouvelle tablette afin qu'Arturus devienne Dux Totius Britanniæ. Selon les sénateurs, le Dux ne mérite pas son grade, alors Sallustius fait remarquer qu'eux non plus ne méritent pas le leur, les forçant à nouveau à signer. Sallustius s'en va, laissant Servius d'assurer que tout le monde signe.
Dans Nuptiæ, Sallustius reçoit Arturus et sa préceptrice Aconia au palais afin de leur faire signer une tablette attestant que l'éducation d'Arturus est terminée. Devant eux, il se dispute avec son intendante, Numeria. La servante ne revenant pas avec la tablette malgré ses appels, Sallustius finit par partir la chercher. Un quart d'heure plus tard, il revient et ordonne à Arturus de se rendre chez Cæsar pour qu'il lui signe une autre tablette.
Arturus parti pour la Bretagne, Sallustius et Servius le rejoignent dans Lacrimosa, Sallustius vomissant pendant toute la traversée. Le sénateur déjeune ensuite dans la tente du général en attendant son retour. Arturus lui montre enfin l'Épée des Rois et lui annonce la signature prochaine d'un traité avec les chefs de Clan, sur la plage. Sallustius accepte de l'y rejoindre un peu plus tard. Le sénateur est satisfait, mais semble ressentir une pointe d'inquiétude.
Sur la plage où ils le rejoignent, Arturus a réuni des Bretons. Sallustius et Servius sont heureux d'apprendre que la fédération bretonne est en bonne voie mais choqués d'apprendre que la condition est que les romains quittent la Bretagne. Le jeune Roi fait démonstration de l'animosité des Bretons à l'égard de l'envahisseur et, devant la ferveur de la fédération, Sallustius est contraint céder la Bretagne. Magnanime, Arturus l'autorise à prétendre qu'il est un Roi placé par l'Empire, et Sallustius repart à Rome avec amertume.

Relations[]

Publius Servius Capito[]

Il s'agit de son bras droit et de son protecteur. En effet, Servius semble faire du zèle dès qu'il s'agit de protéger Sallustius des attaques aussi bien orales que physiques. Le plus souvent, Servius le suit de très près et exécute ses ordres sans discuter.

Anecdotes[]

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Apparitions[]


Références[]

Navigation[]

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