Wiki Kaamelott Officiel
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On a paumé l'Afrique, on a paumé l'Asie Mineure ! Un jour on va paumer nos frocs, et ça n’inquiète personne.
— Desticius réprimandant Sallustius avec les autres sénateurs (Miles Ignotus)


Publius Desticius, appelé aussi Desticius, est un sénateur romain.

Description[]

Physique[]

Personnalité[]

Selon Servius, il n'est intéressé que par l'argent : « Desticius, la seule chose qui l’intéresse, c’est de savoir combien il va toucher »[1]. En effet, c'est bien pour son argent que Glaucia fait appel à lui pour tenter de corrompre Léodagan et Séli, les chefs bretons.

Histoire[]

Passé[]

Comme ses collègues sénateurs, il est devenu sénateur par piston, son père ayant cédé la moitié de ses terres pour acheter le service d’un autre qui a rejoint la Légion en Afrique à sa place[2].

Livre VI[]

Pisentius apparaît avec les autres sénateurs, Flaccus, Pisentius et Lurco lors d'une scène au sénat avec Sallustius, sénateur lui aussi et conseiller de Cæsar. Ils lui reprochent l'état de l'empire qu'ils jugent déplorables et estiment qu'il faut une nouvelle conquête pour qu'ils puissent conserver une dignité. Ils jettent leur dévolu sur la Bretagne, dont la moitié est déjà conquise, enjoignant à Sallustius de rendre Rome maîtresse de la totalité de l'île. (Miles Ignotus)

Les sénateurs se retrouvent à nouveau avec Sallustius, agacés par le moyen de conquête de la Bretagne que celui-ci propose : il est entré en contact avec un soldat de la milice urbaine d'origine bretonne, voulant l'utiliser comme prête-nom en utilisant la coutume bretonne de l'épée des rois. Ils ne veulent pas d'une conquête manigancée, qui plus est qui fait fi de la hiérarchie, mais d'une conquête dans l'ordre romain habituel : une guerre violente et sanguinaire. L'entretien se termine lorsque Sallustius quitte la pièce, exécré, et les autres sénateurs sont forcés de reconnaître qu'il maîtrise les sorties dramatiques (Centurio)

Les sénateurs sont une fois de plus furieux des manigances de Sallustius. En effet, il a élevé au grade de centurion Arturus, le soldat breton de la milice urbaine, sans justification aucune. Sallustius s'évertue à les faire comprendre que cela fait partie de son plan pour conquérir la Bretagne, mais les sénateurs ne veulent pas s'y soumettre puisque Arturus n'a même pas l'épée des rois avec lui. Leur conversation s'achève dans une bagarre générale. Plus tard, Desticius est dans le bureau de Glaucia qui l'y a invité. Le chef de la milice urbaine lui propose de participer à une manigance visant à concurrencer Sallustius dans sa conquête de la Bretagne en corrompant le chef breton par une somme d'argent considérable. Le sénateur est d'abord réticent, arguant que Rome a déjà tenté de l'acheter, mais Glaucia souhaite cette fois inviter le chef breton à Rome. Desticius ne veut pas mettre en danger trop d'argent, et Glaucia essaye de le convaincre en lui faisait miroiter une richesse et une gloire future s'ils rétablissent la paix en Bretagne. Desticius accepte finalement, puisqu'on le retrouve plus tard en compagnie de Glaucia dans ce même bureau avec Léodagan et Séli venus directement de Bretagne. Ils leur expliquent qu'ils ont la journée pour réfléchir, et que s'ils acceptent, ils doivent venir récupérer l'argent et signer le traité le soir même à un fête. Toutefois, plus tard, Desticius intercepte un centurion, qui se trouve être Arturus, dans le bureau de celui-ci. Il assiste à leur conversation dans laquelle Arturus réclame le choix de son équipe et la grâce d'Appius Manilius pour une mission. Une fois le centurion parti, Desticius interroge Sallustius sur la mission en question. Celui-ci lui ayant visiblement dévoilé son plan , Desticius se rend en catastrophe chez Glaucia : Sallustius a confié à Arturus l'assassinat d'un [[Le Chef Ostrogoth[chef ostrogoth]] lors de la même fête de ce soir-là, afin qu'il soit nommé dux bellorum, ce qui rendrait leur plan de corruption caduc. Excédé, Glaucia décide d'interdire les armes à la fête, puisqu'il est responsable de son déroulement en toute sécurité. On voit ensuite chaque personnage se préparer à la fête : Desticius remplit une bourse de pièces d'or qu'il doit donner aux chefs bretons s'ils acceptent le traité. Le soir, à la villa Aconia, les sénateurs se moquent de lui parce qu'il garde précieusement avec lui ses sacoches et qu'il semble préoccupé par quelque chose au lieu de se mettre dans l'ambiance de la soirée. Lurco ne cesse de le taquiner par des sous-entendus sexuels, mais Desticius ne démord pas de sa moue. Plus tard, Desticius retrouve Glaucia, et s'impatiente du retard du chef breton, lui disant qu'il en a marre de cette machination. Puis soudain, le chef ostrogoth est assassiné au couteau par Arturus à la vue de tous les invités pétrifiés. Tout le monde s'enfuit dans la panique, Desticius suivant Glaucia mais ils sont interceptés par Léodagan et Séli, aidés de Venec et de sa bande. Les bretons réclament l'argent, que les romains refusent de leur donner maintenant. Mais le couple de Carmélide précise qu'il va prendre l'argent sans signer la trève, à l'horreur des deux comploteurs. Ceux-ci sont assomés par Venec et sa bande, et les bretons s'enfuient avec le sac d'argent. (Arturi Inquisitio).

Alors que les sénateurs essayent de se détendre dans le sudatorium, Sallustius les exhorte à signer une tablette conférant le grade de dux bellorum à Arturus puisqu'il s'est démarqué par l'assassinat d'un chef ennemi lors de la fête, chef ennemi dont il était urgent de se débarrasser selon les sénateurs. Les sénateurs refusent d'abord, prétextant qu'il ne mérite pas ce grade puisqu'il n'a pas fait ses preuves sur un champ de bataille. Les sénateurs n'ayant pas plus d'arguments et certainement moins d'autorité que Sallustius, celui-ci finit par obtenir ce qu'il veut d'eux, qui signent la tablette les uns après les autres d'un air de dépit. Encore plus tard, la même scène se répète, Sallustius voulant cette fois-ci les faire signer une tablette pour qu'Arturus soit dux totius Brittaniæ. Après les moqueries et les désapprobations de ses collègues, Sallustius les confronte à leur propre mérite : eux non plus ne méritent pas leur place au sénat, y étant entrés par un concours de circonstances ; pour ce qui est de Desticius, son père a donné la moitié de ses terres pour que quelqu'un puisse prendre sa place en Afrique. Après une autre demande d'accord, cette fois pour affréter un trirème pour conduire Arturus en Bretagne et une énième sortie dramatique de Sallustius, les sénateurs finissent encore une fois par signer la tablette (Dux Bellorum).

Relations[]

Glaucia[]

Glaucia propose à Desticius un plan pour corrompre les chefs bretons et être récompensé pour avoir rétabli la paix en Bretagne, les faisant associés d'un machination contre Sallustius. Glaucia présente son plan comme équitable, lui fournissant « la logistique » tandis que le sénateur fournit l'argent, mais il est clair qu'il utilise la richesse et la naïveté de Desticius pour mener à bien ses propres ambitions. Celui-ci ne fait que maugréer mais se laisse faire, soumis à l'autorité de Glaucia dont il est pourtant supérieur hiérarchiquement, et n'aurait pas tant à gagner dans ce plan que lui.

Anecdotes[]

Apparitions[]


Références[]

  1. Livre VI, épisode 1 : Miles Ignotus
  2. Livre VI, épisode 5 : Dux Bellorum

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